Mot du recteur
DÉCEMBRE 2024
Au-delà du sapin et des lutins
Dans mon jeune temps, à chaque quinzaine du mois de décembre, je partais avec papa dans la forêt pour couper un sapin de Noël. Des paramètres étaient là : de belles branches, un sapin bien droit, enfin. Et avec maman, nous prenions le temps de le décorer dans le coin du salon avec différents objets :petites et grosses lumières, boules colorées sans oublier sur le dessus, l'étoile scintillante. Quand les lumières du sapin étaient allumées, j'étais en admiration. je comptais les jours avant ce 24 décembre afin d'y découvrir les cadeaux demandés. J'admirais la beauté, le salon avait revêtu ses plus beaux atours. L'odeur du sapin nous donnait une ambiance peu ordinaire. Le soir, il fallair faire une prière et demander à Jésus des cadeaux et le remercier à l'avance sans savoir ce qui nous attendait après minuit le soir du 24 décembre.
En novembre dernier, plusieurs rues de Québec ont été le théâtre de la Parade des jouets de Noêl. Il y avait des chars allégoriques avec différents jouets tous plus attrayants les uns les autres. De nombreuses familles avec de jeunes enfants étaient rassemblées le long du parcours admirant les clowns, les lumières, les personnages féériques, les lutins, le chariot et les rennes. C'est le Noël profane dans toute sa splendeur et son émerveillement.
Cette année, au-delà du sapin et des lutins, comment allez-vous vivre la fête de Noël ! Dans quel esprit de gratitude, de reconnaissance, d'action de grâces, votre coeur, votre esprit, votre âme sera imprégnée ! Nous savons que des personnes vivront seules cette grande fête, que d'autres seront couchées sur leur lit d'hôpital, que d'autres fêteront dans leur milieu chaleureux de leur famille et d'autres, malheureusement dans des prisons. Mais comme c'est la fête de l'Emmanuel, le Dieu-avec-nous, plusieurs se rassembleront dans des églises avec leurs proches afin de rendre grâces à Dieu pour Cet Enfant qui nous est né et pour ce Dieu d'En-Haut qui se fait près de nous. Je suis toujours épaté de voir ces familles se rassembler autour de la crèche, mais plus ravi encore d'entendre chanter : Ô nuit de paix, Sainte nuit... et le Gloria in excelsis Deo que les anges ont chanté en cette nuit sainte.
Comme chrétien, chrétienne nous comprenons que cet Enfant amène l'espérance, illumine les saisons de notre vie et nous apprend à grandir dans la confiance, le partage au-delà de nos doutes, de nos peurs et de nos craintes. pendant la nuit de Noêl 1886, Thérèse a recu une grâce : celle de sortir de son enfance. Elle a senti naitre en elle l'attrait du Carmel.
Chers amis : quelle grâce allons-nous demander à l'Enfant-Dieu la nuit de Noêl ! Quel motif d'action de grâces allons-nous Lui partager !
SEPTEMBRE 2024
En marche avec Thérèse
La neuvaine de Ste-Thérèse, cette année, aura comme thème : En marche avec Thérèse ! Oui, je prends mon bâton de pèlerin et je marcje avec elle : ça veut dire quoi au juste ! Quand je marche, je sais où je m'en vais et je sais pourquoi je marche. Dans les derniers jours de septembre, quelle sera ma motivation intérieure cette année pour vivre la Neuvaine de Ste-Thérèse !
Il y a deux façons de faire. Je m'oblige d'entendre chaque prédication quotidiennement, de dire mon chaplet, de me priver de dessert pendant neuf jours et le 1er octobre, je bouffe du gâteau enfin ! Vraiment 1 Cela me fait penser à ma tendre enfance quand l'Église nous demandait de faire des gestes religieux : par exemple : il fallait écouter le chapelet à la radio avec le cardinal Léger à 7h du soir et de plus... à genoux. Nous avions chez-nous la statue de Marie durant le mois de mai qui se promenait de semaine en semaine dans les maisons et le voisinage se rassemblait pour faire les dévotions à Marie. Il fallait dire son chapelet surtout le dimanche. Comme la messe était en latin, on le disait à voix basse pendant que le prêtre chantait la grand'messe.
Tous ces gestes ou ces rites religieux que nous accomplissions étaient dans le but de gagner des indulgences. Mais ces gestes étaient du dehors. La mentalité religieuse du temps nous signifiait qu'après avoir accompli tous ces rites, nous avions possiblement gagné une place au Ciel ! N'est-ce pas ! Posons-nous la question : ces gestes étaient-ils liés à une relation intime de coeur à coeur avec Dieu !
Mais depuis nombre d'années, l'Église a cessé de demander à ses fils et à ses filles d'accomplir ces rites obligatoires et ce depuis Vatican 11. Notre église s'est adaptée à la vie d'aujourd'hui. Elle nous fait comprendre que les obligations n'ont pas d'importance, sauf celle du coeur. L'Église nous demande non pas de faire des choses pour mériter son ciel, mais de faire des choses par amour du Seigneur. C'est tout un changement de mentalité. C'est cette spiritualité qui a guidé la vie de Thérèse : faire des choses simples par amour pour le Seigneur comme tout simplement ramasser une cannette vide sur le comptoir ou vider la poubelle... N'a-t-elle pas dit : Ramasser une épingle par amour peut sauver une âme.
Le temps de la Neuvaine est un moment propice pour créer cette relation intime avec Dieu, pour vivre ce coeur à coeur avec Lui. Soyons en marche avec notre Petite Sainte afin de vivre à tous les jours en présence du Créateur. Êtes-vous prêts ! Préparons nos souliers car Il nous attend au bout du chemin, les bras grands ouverts.
Juin 2024
Dans quel monde vivons-nous !
Nous recevons diverses informations de nos réseaux sociaux : vols, agression de tous genres, bagarres, luttes, accidents, tensions politiques dans divers pays sans compter ce qui se passe au Québec. Le tissu social et communautaire disparait pour faire place à nos cellulaires peu importe les endroits. Le tissu familial, conjugal s'effrite. La pratique de la foi s'éteint tranquillement. Mais oû en sommes-nous rendus !
Je relis certains articles des journeaux de la France en 1870-1890. J'y trouve des ressemblances avec ce que nous vivons présentement. il y avait la guerre franco-allemande, une guerre nationale. Les Prussiens envahissent la France, l'Alsace s'annexe à l'Allemagne. Les hommes sont réquisitionnés pour la guerre : femmes et enfants doivent fuir ou rester à la maison. La franc-maconnerie prend de l'ampleur. le gouvernement établit la politique de sécularisation. Le port d'insignes religieux est interdit. Les magasins peuvent ouvrir le dimanche. En exemple, M. Louis Martin, père de Thérèse, s'objecte à l'ouverture de son horlogerie le dimanche. Il recoit des manifestations. Il porte une croix dans son cou : il se fait rire de lui en revenant d'un pèlerinage lorsqu'il débarque du train à Alençon. Les séminaristes sont obligés de faire du service militaire par un décret en 1889. Interdiction aux communautés religieuses d'avoir leur propre cimetière, dorénavant, les frères et les soeurs doivent être enterrés dans le cimetière civil de leur village. Ainsi, Thérèse fut la première carmélite a être enterrée dans le cimetière de Lisieux. il y a de quoi à se demander oû les Francais s'en allaient dans ce temps-là ! Quelle Répbuplique voulaient-ils construire avec tous ces troubles sociaux et pllitiques !
Quelle ressemblance avec le Québec ! Identifions quelques éléments : le crucifix au salon bleu de l'Assemblée nationale est délogé, interdiction du port des insignes religieux par différents intervenants dans le domaine de l'éducation, mise sur pied de la politique de l'aide médicale à mourir, votes de règlements pour séparer l'Église et l'État, suppression des subventions à des organismes communautaires s'ils ont une appartenance religieuse. Un exemple : La Fraternité St-Alphonse qui accueille des personnes en réinsertion sociale de différents ordres : parce qu'il y a une chapelle dans leur édifice pour célébrer la messe, ils ne peuvent recevoir certaines subventions.
Oui, dans quel monde vivons-nous ! Heureusement que des personnes continuent à vivre leur foi, en se rassemblant le dmanche ou a d'autres moments dans la vie, afin de croitre et alimenter leur foi. Que doit-on y voir ! Sans le doute le souffle de l'Esprit ! Souhaitons-nous de ne pas vivre les années 1880 de la France. Thérèse fille de la France, patronne de notre sanctuaire, veille sur nous !
MARS 2024
Y aura-t-il du monde !
En l'an 2001, la Conférence des évêques catholiques du Canada annonce que le Grand reliquaire de Ste-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus va venir au Canada pour une durée de quatre mois, de septembre à décembre. Des instances pastorales questionnent sa venue car pour elles, les dévotions de style de piété populaire sont passées date (ex: poser la main sur le reliquaire, allumer un lampion, écrire une demande sur un bout de papier, etc...) On nous disait : Nous devons voir grand dans notre foi mais une foi raisonnée. Les responsables de divers milieux se demandaient vraiment s'il y aurait du monde lors des rassemblements dans les cathédrales, basiliques, églises et les monastères. Mais depuis l'arrivée du Reliquaire des foules nombreuses envahissent les lieux où Thérèse se présente.
Lorsque nous sommes arrivés à la basilique cathédrale de Québec, je me souviens de la foule à l'extérieur et à l'intérieur de la basilique. Le passage était étroit pour parvenir à l'avant du lieu. Ce fut la même réalité lorsque nous sommes arrivés au sanctuaire de Ste-Thérèse; la foule était dense sur le parvis de l'église et à l'intérieur. Les personnes étaient en file de quatre pour entrer dans l'église même un samedi soir à minuit. Notre église était ouverte jour et nuit. Toujours et toujours des pèlerins en abondance qui venaient prier, chanter et implorer Thérèse.
En août 2008, le reliquaire est venu à nouveau au Canada spécialement à Terre-Neuve et au diocèse de Québec à l'occasion des fêtes du 400ième de la Ville de Québec. Encore là, la même question : Y aura-t-il du monde ! J'étais présent à Air Cargo à l'aéroport de Montréal pour venir chercher le reliquaire. Au moment où il est sorti de son compartiment à l'intérieur de la grande pièce, tout s'est arrêté : les ouvriers attritrés aux bagages, les tracteurs qui les transportaient et les gens tout près : ce fut un moment de silence pendant plus d'une minute. Quel respect !
Pendant un mois et demi, à chaque endroit où nous sommes allés, la présence de nombreux croyants étaient remarquable et impressionnante. Quelle joie de savoir que le Grand reliquaire reviendra chez nous en mai 2025 ! On se pose encore la même question : Y aura-t-il du monde ! Quand s'installe la souffrance du coeur, le désarroi, les inquiétudes face à la vie personnelle, conjugale et familiale et que nous ne savons pas ou aller, la Petite Thérèse nous attend. N'a-t-elle pas dit : Je passerai mon Ciel à faire du bien sur la terre. La foi n'est pas que raisonnée, elle est aussi amour et tendresse. Peu importe votre richesse, votre pauvreté, votre grande carrière ou votre humble travail, serez-vous des nôtres en mai 2025 !
DÉCEMBRE 2023
Il n'y a pas d'autres chemins
Que de fois dans nos vies, nous nous laissons habiter par différentes peurs ou angoisses ! Il arrive même que l'on se bâtisse des châteaux de cartes pour sortir de nos marasmes, de nos inquiétudes et de nos appréhensions. Et cela nous arrive parfois par rapport à nous-mêmes, à nos familles, à nos amis, à notre milieu de travail, voire même à notre bénévolat !
À remarquer que ces élans de peurs angoissantes sont tournés vers nous-mêmes, vers notre peur intérieur. Mais où peut-on puiser la source d'eau vive qui va nous donner un élan d'espérance et de générosité ! Vers où se tourner ! Vers l'Évangile, vers les paroles que Jésus a prononcées pour nous sur les routes de sa vie. L'Évangile est la source d'eau vive d'amour.
Voilà que notre bon Pape François a écrit dernièrement une exhortation apostolique qui a pour titre C'est la confiance. Confiance basée sur l'amour miséricordieux de Dieu comme Thérèse l'a affirmé dans ses écrits: "C'est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l'Amour". Oui, oser faire confiance, quelle attitude intérieure, quel abandon ! Et remarquez ces mots : 'rien que la confiance'; il n'y a pas d'autres chemins ! Thérèse en a fait l'expérience dans son cheminement de vie spirituelle. Sa vie a été brève, certes, mais elle nous conduit sur le chemin de la Petite Voie de la confiance et de l'amour. Sans doute qu'elle nous dirait : telle que je suis avec toutes mes imperfections mais je veux chercher le moyen d'aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie nouvelle. Elle-même raconte dans l'Histoire d'une âme : "Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté, me grandir c'est impossible, je dois me supporter." (Ms C)
Souvent notre regard se tourne vers nos imperfections, nos maladresses, et on se demnade quoi faire. Au Sanctuaire, nous avons un modèle exceptionnel : Thérèse. Tournons-nous vers cette charmante Petite fleur et comme elle, ayons d'abord confiance en l'amour miséricordieux de Dieu et ensuite osons s'y abandonner quotidiennement. Comme la pape le dit au numéro 24 de l'exhortation : 'La pleine confiance, qui devient abandon dans l'Amour, nous libère des calculs obsessionnels, de l'inquiétude constante pour l'avenir, des peurs qui enlevent la paix.' Alors chers thérésiens et thérésiennes, la question nous est donc posée : est-ce que je m'abandonne totalemnt à faire confiance au Dieu miséricordieux ou si j'y mets des réserves !
JUIN 2023
La croix d'Édith
Édith Piaf est née le 19 décembre 1915. Mais sa mère ne pouvait l'élever en raison de la pauvreté. Elle l'a confié à sa grand-mère qui était tenancière d'une maison de prostituées.À l'âge de 3 ans, Édith perd la vue à la suite d'une inflammation de la cornée. La grand-mère s'en apercoit. Que faire !
Voilà que des pèlerins courent au lieu de sépulture de Thérèse au cimetière de Lisieux, suite à la publication posthume de ses écrit Dès 1901, ils viennnet prier sur la tombe de la Carmélite pour obtenir faveurs et guérisons. Thérèse a été exhumée en 1910. Mais les pèlerins continuent à affluer au cimetière. La grand-mère décide d'amener Édith au cimetière de Lisieux afin d'obtenir la guérison de ses yeux. Elle met de la terre sur un bandeau et couvre les yeux de la petite. Au bout de 7 jours, Édith voit.
La Môme commence sa carrière de chanteuse dans différentes salles de spectacles; elle porte une petite croix dorée pendue à son cou avant d'entrée en scène. Un bon jour, à Paris, une salle bondée attendait le spectacle d'Édith mais le spectacle retardait. L'imprésario va la voir à sa chambre et la supplie de venir faire son spectacle. Elle lui répoind : Tant que je n'ai pas retrouvé ma petite croix, je n'y vais pas. La foule maugréait dans la salle. Une fois la croix retrouvée, elle la suspend à son cou, et quand elle commence à chanter, sa voix projetait l'amour, l'amitié et la foi... La foule fut ébahie; envoutée, elle l'acclamait à tout rompre.
Edith Piaf portait toujours une croix à son cou. je me suis mis à penser à cette idée farfelue : combien de Québécois aujourd'hui portent une petite croix autour du cou ! On tellement peur non seulemnet de se faire juger si on portait une mais surtout de faire rire de soi. C'est comme si le sourire ironique du voisin te disait : Tu crois encore à ça ! Au Québec, on ne veut plus de signe religieux chez les personnes en autorité. Que faire ! Édith portait la croix à son cou; Thérèse la portait dans sa vie. Les deux ont cherché à aimer et être aimée sans doute mais pas de la même manière. Que de paroles d'amour dans les chansons d'Édith! Que de mots d'amour dans les poèmes de la Petite Carmélite ! Je suis toujours heureux de bénir des petites croix qui vont au cou, aux doigts ou sur un veston des personnes de tous âges qui viennent me le demnader. Et toi, as-tu l'audace de porter une croix à ton cou !
Réjean Lessard, ptre
Recteur
DÉCEMBRE 2022
Le sens de Noël
Le temps des fêtes est toujours propice à divers rassemblements. Bien des familles vont se retrouver pour un repas, passer une soirée ensemble, surtout chez les grands-parents. Pour d'autres, ce sera l'occasion de faire un pas de plus vers la réconciliation ou de renouer un dialogue qui s'est perdu au fil du temps. Et que dire du premier de l'An, divers groupes vont défoncer l'année, de multiples souhaits ou voeux seront dits. Oui, bonne année.
Des foyers, des églises ont déposé des crèches sous le sapin de Noel, l'ensemble de ces lieux ont mis l'Enfant-Jésus avec ses parents et l'environnement du temps. Avez-vous remarqué si dans les lieux publics, on y met la crèche ! Nous y retrouvons plusieurs sapins, des guirlandes et des lumières aux couleurs variées. Mais la crèche avec l'Enfant-Jésus n'y est plus.
Qu'en est-il du sens de Noël... Un sentiment de tristesse s'empare de moi quand je pense que nos jeunes ne recoivent plus de connaissance sur la religion, surtout ne connaissent pas l'Enfant-Jésus. Que des adultes n'ont aucun souci de mettre un instant de prière lors de nos célébrations familiales pour souligner la vie humaine et spirituelle. Est-ce que la fête de Noël est un pur échange de cadeaux ! À vrai dire, oui, on a commercialisé Noël. On n'entend plus des chants de Noël à la radio si ce n'est que le Minuit chrétiens, à cause de la beauté des voix de ténors qui le chantent.
Comment retrouver nos racines spirituelles de nos jours... Une phrase d'un chant religieux : un Fils est né, un Sauveur nous est donné. Voilà toute la dynamique de l'espérance chrétienne. Depuis de nombreuses années, notre société québécoise a été empreinte de cet héritage religieux. Aujourd'hui, nous sommes en perte de vitesse.
Autant la religion avait sa place au Québec, autant on a tout brulé la forêt de la religion au Québec. Oser parler des fêtes religieuses pour célébrer Noël, nous risquons de faire rire de nous. Bon enfin.
Mais qui peut nous réveiller pour retrouver l'essentiel de notre vie humaine et spirituelle... Oui, qui peut nous réveiller ! J'ai pensé à un nom : Thérèse. Avant de vivre son passage de la vie terrestre à l'éternité, Thérèse disait qu'elle passerait beaucoup de temps Là-Haut à nous faire du bien.
Thérèse, le temps est arrivé, par l'aide de l'Esprit-Saint, de nous apporter un souffle nouveau et divin à nos humains de la terre québécoise.
En comunion spirituelle pendant ces célébrations spirituelles du temps des Fêtes.
Réjean Lessard, ptre
Recteur
SEPTEMBRE 2022
Chers thérésiens et thérésiennes,
Depuis une vingtaine d'années, l'esprit d'appartenance à nos institutions ecclésiales, civiles, gouvernementales ou autre se transforme et devient de plus en plus fade. La pertinence de se regrouper ensemble, d'être unis, de partager joies, peines et souffrances n'a presque plus de valeur pour plusieurs personnes aujourd'hui. Mais a encore de la valeur mais pour des groupes plus restreints. Nous sommes entrés dans un autre monde que sont les réseaux sociaux. La communincation verbale se fait Instagram, Face time ou autre moyen.
Au lendemain de la pandémie, petite interrogation : comment se fait-il que les employeurs aient tant de misère à recruter du personnel ! Comment se fait-il qu'une fois recruté, eh bien 2-3 jours après, des employés décident de ne plus entrer au travail ! Et les employeurs sont bouche bée. Qu'en est-il de la responsabilité sociale, du sens du devoir et de l'engagement !
En 1984, la visite papale de Jean-Paul 11, au Canada, avait attiré un nombre incalculable de personnes. Aujourd'hui avec la venue du Pape Francois, pour son pèlerinage pénitentiel, les foules étaient moins nombreuses. Force est de constater que les pratiquants d'aujourd'hui ne sont plus ceux d'hier. Sommes-nous en train de vivre un passage ou notre église doit se dépouiller davantage et accepter de souffrir pour une renaissance nouvelle !
Nos rassemblements pour célébrer la foi sont devenus différents. Mais où se trouve notre relève pour prier, chanter ensemble. Nous avons des messes par Facebook. Mais la communauté priante, célébrante n'est pas là. La communion n'y est pas. Il est bon d'être ensemble pour prier les uns et avec les autres.
Quand nous nous rencontrons avant la messe, il nous arrive de recevoir des confidences spirituelles, ce qui nous permet de s'unir pour prier aux intentions de l'un et de l'autre. Les salutations de sortie sur le perron de l'église nous permettent de raffermir et de tisser des liens communautaires. Comment continuer à croire et à avoir confiance en notre Église qui se transforme et qui devient de plus en plus pauvre. Ce chemin de pauvreté deviendra-t-il notre richesse spirituelle !
Notre Église du Québec semble être depuis plusieurs années dans la Nuit du néant comme le fut sainte Thérèse,, un an avant sa mort. Mais la Petite carmélite a continué de croire et d'aimer. Ainsi, elle écrira dans sa lettre à Soeur Marie du Saré Coeour : " Dans le coeur de l'Église, je serai l'amour " Comme pasteur, je le sais et je le vois, il y a de l'amour dans notre communanuté et cela me garde dans une grande espérance. Continuons notre route avec au coeur la confiance malgré l'indifférence et même les railleries que l'on voit autour de nous.
Bonne route et soyez bénis de Dieu.
Réjean Lessard, ptre
Recteur
AVRIL 2021
Chers thérésiens et thérésiennes,
Depuis un an, nous avons vécu différents soubresauts avec cette pandémie. Nos lieux de culte ont été fermés, réouverts avec certaines consignes de la Santé publique. Nos activités thérésiennes ont été annulées. Je pense à la Neuvaine 2020, les mardis carmélitains, les Vêpres du carême, les matinées thérésiennes et ainsi de suite... Notre personnel a été réduit.
Plusieurs personnes autour de nous sont devenues tristes, angoissées, en perte d'espérance. D'autres ont perdu un proche suite à la COVID. Les interrogations demeurent : quand allons-nous, nous en sortir... Nos habitudes de vie changent, nos comportements avec nos proches sont devenus différents.
Notre vie pastorale connait et connaitra des changements. Les modes d'appartenance ecclésiale sont à recréer. Les parcours pour vivre notre vie de foi en commuanuté deviennent différents. Sommes-nous en train de vivre une purification qui nous ramenera à l'essentiel... La pauvreté et la simplicité évangélique s'installent parmi nous.
La Semaine sainte est un moment privilégié pour vivre ce dépouillement avec Dieu notre Père. Que nos réflexions, nos moments de prière soient axés sur la Parole de Dieu. Laissons-nous impreigner et saisir par l'amour de Dieu. Le Bon Dieu nous soutient dans nos épreuves, dans nos tempêtes de vie. il ne nous abandonne jamais.
Que d'écrits de sainte Thérèse qui nous invite à avoir confiance en Dieu. N'ayons plus peur. Ramons ensemble.
Que Dieu nous bénisse et que sainte Thérèse nous accompagne.
Réjean Lessard, ptre
Recteur
JANVIER 2021
Chers thérésiens et thérésiennes,
La formulation de nos voeux cette année change de forme. L'an passé, plusieurs s'échangeaient leur voeux en se disant : bonne santé, la réalisation de tes rêves, je te souhaite des voyages, du travail, succès dans tes études et ainsi de suite...
Cette année, plusieurs d'entre-nous y allons prudemment: bonne santé, n'attrapez pas la COVID, gardez courage et espoir, prenez soin de vos proches, pensons aux personnes qui travaillent dans le domaine de la santé et ainsi de suite.
Oui, nous vivons une période particulière qui bouleverse nos vies, nos habitudes et nos comportements. Mais nous avons besoin de nourrir notre vie spirituelle.
Au Carmel de Lisieux, elles ont vécu une épidémie d'influenza en 1889. Plusieurs carmélites étaient malades, d'autres mourraient. Sainte Thérèse a apporté son soutien, son aide à ses soeurs. Elle a puisé sa force dans la prière, dans la confiance et dans l'abandon.
Nous aussi, puissions-nous prendre des moments de prière, de recueillement en priant pour un ou une telle. Demander à Dieu, la grâce de la sérénité, du courage, de l'espérance.
Que la flamme de l'espérance chrétienne nous habite. Bonne continuité.
Réjean Lessard, ptre
Recteur
OCTOBRE 2020
Chers thérésiens et thérésiennes,
Eh oui, nous sommes en zone rouge. Nous continuons nos messes dominicales le samedi à 16hres et le dimanche à 10hres. Mais, c'est sur invitation seulement, ce qui veut dire : une personne bénévole vous téléphone le mercredi précédent la fin de semaine.
Pour vous inviter, nous nous servons du registre d'inscription du mois de septembre. Nous espérons que tous et toutes pourront venir à une messe au cours du mois d'octobre. Merci de votre compréhension et merci à nos bénévoles.
Le mois d'octobre me rappelle de bons souvenirs. En effet, dimanche le 19 octobre 2008, je concélébrais à la messe solennelle de Béatification des saints Louis et Zélie Martin en la Basilique de Lisieux.
Sainte Thérèse écrivait dans sa lettre 261 = le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre.
Louis et Zélie Martin se sont sanctifiés à travers, dans et par le mariage. Ils ont pratiqué l'humilité, la miséricorde, la justice. Ils se sont aimés d'une facon inconditionnelle. Leur devise était = Dieu premier servi =.
Que le témoignage de leur vie soit une source de vie féconde, d'espérance pour les couples de nos jours.
En communion spitituelle.
Réjean Lessard, ptre
Recteur
AOÛT 2020
Chers thérésiens et thérésiennes,
La période de la pandémie nous amène à donner une nouvelle orientation pour la Neuvaine de Ste-Thérèse. Après consultation auprès de certaines instances, vu les mesures sanitaires demandées par la Santé publique, nous reportons la Neuvaine 2020 en 2021 avec le thème et les activités planifiés.
Mais nous aurons LES FÊTES THÉRÉSIENNES qui vont se dérouler du vendredi 25 septembre au dimanche 27 septembre 2020. Ce sera une fin de semaine, où nous rendrons hommage à Thérèse.
L'idée rassembleuse est collée à ce que nous vivons présentement. Le thème sera : Thérèse, l'ange gardien de nos coeurs. Pourquoi Ange gardien... C'est pour faire un clin d'oeil aux anges-gardiens, comme on les appelait, et qui ont été si dévoués durant les mois difficiles de la COVID auprès des personnes âgées et aussi des autres malades.
Pourquoi : DE NOS COEURS... Parce que Thérèse guérit et protège la santé de nos coeurs et non de nos corps comme l'ont fait les infirmières, les médecins, les préposés et les aidants naturels.
On présenterait Thérèse comme cet ange-gardien de notre Covid personnelle, une Thérèse qui sait redonner à nos coeurs la confiance en Dieu, le partage de son sourire avec ceux qui nous entourent et surtout l'amour miséricordieux du Seigneur, soleil de sa vie.
Nous ouvrirons ces Fêtes thérésiennes par un récital de chants religieux dont l'artiste invité sera M. Richard Vidal, auteur-compositeur, jeudi le 24 septembre à 19h30 à notre Sanctuaire diocésain.
Nous célébrerons la fête patronale jeudi le 1er octobre avec comme célébrant à 10h : le recteur et à 19h avec le Cardinal Gérald-Cyprien Lacroix.
Nous aurons la présence d'un fr Carme au confessional rencontre pendant ces Fêtes thérésiennes.
Note : Le sommaire des activités se trouve dans la section Neuvaine 2020. L'inscription est obligatoire. Les inscriptions débuteront lundi le 31 août. La façon de s'incrire sera dans la section Neuvaine 2020. Nous devons tenir un registre des personnes présentes aux différentes activités qui servira à la Santé publique en cas d'éclosion de la COVID.
D'ici là, nous confions à Sainte Thérèse-de-l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face ces Fêtes thérésiennes. Que l'Esprit-Saint nous éclaire dans ce projet de ressourcement spirituel.
Réjean Lessard, ptre, recteur.
AVRIL 2020
Voici un extrait du Manuscrit A de sainte Thérèse-de-l'Enfant-Jésus :
« Un mois après le départ de notre Sainte Mère (Geneviève), l'influenza se déclara dans la communauté, j'étais seule debout avec deux autres soeurs, jamais je ne pourrais dire tout ce que j'ai vu, ce que m'a paru la vie et tout ce qui se passe...
Le jour de mes 19 ans fut fêté par une mort, bientôt suivie de deux autes. À cette époque j'étais seule à la sacristie, ma première d'emploie étant gravement malade, c'était moi qui devait préparer les enterrements, ouvrir les grilles du choeur à la messe, etc. Le Bon Dieu m'a donné bien des grâces de force à ce moment, je me demande maintenant comment j'ai pu faire sans frayeur tout ce que j'ai fait, la mort régnait partout, les plus malades étaieint soignées par celles qui traînait à peine, aussitôt qu'une soeur avait rendu le dernier soupir on était obligé de la laisser seule. Un matin en me levant, j'eus le pressentiment que Sr Madeleine était morte, le dortoir était dans l'obscurité personne ne sortait des cellules, enfin je me décidai à entrer dans celle de ma Sr Madeleine dont la porte était ouverte; je la vis en effet habillée et couchée sur sa paillasse, je n'eus pas la moindre frayeur. Voyant qu'elle n'avait pas de cierge j'allai lui en chercher ainsi qu'une couronne de roses.
Le soir de la mort de Mère sous-Prieure, j'étais seule avec l'infirmière, il est impossible de se figurer le triste état de la communauté à ce moment, celles qui étaient debout peuvent seules s'en faire une idée, mais au milieu de cet abandon, je sentais que le Bon Dieu veillait sur nous.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus de la sainte Face
(Ms A, 79r-79v) »
MARS AVRIL 2020
La parution de la revue Ste-Thérèse a été reportée à une date ultérieure en raison de tous les problèmes engendrés par le coronavirus. Dans cette revue, il y a toujours eu la chronique du FRÈRE TOC TOC. Ah, il vit des choses, mais avec tout ce qui se passe en Église, en société, il nous laisse toujours un message en lien avec sainte Thérèse.
Le personnage du FRÈRE TOC TOC est particulier : avec sa bure, un peu rondelet, peu de cheveux, son ceinturon blanc, ses sandales et son air enjoué et quoi encore...
J'ai cru bon de vous partager cette chronique. Bon ressourcement.
CHANTEZ, CHANTEZ !
Comme vous le savez sûrement déjà, la petite Thérèse a passé la fin de ses jours confinée à l'infirmerie du Carmel de Lisieux. Ses forces diminuant de jour en jour en raison d'une tuberculose très contagieuse, elle a dû se résigner à rester clouée au lit en marge de sa communauté. La seule tâche qu'elle a pu garder jusqu'au bout malgré sa quarantaine, prier. Elle priait sans cesse malgré les nuages gris gorgés de pluie qui assombrissaient son quotidien.
Sa vie de prière était si vive et si intense que tout son être est devenu prière telle une petite goutte d'eau d'amour dans l'océan de l'Amour. Dans le « menu » de la prière, Thérèse a goûté à tous les styles : prières traditionnelles, prières spontanées, prières d'intercession, prières de louange, prières de remerciement, prières d'adoration et j'en passe... Je soupςonne même qu'elle a peut-être essayé des « combos » de sa propre création. Dans sa quarantaine forcée, elle ne s'est jamais vraiment sentie seule car elle a eu d'innombrables conversations, des tête-à-tête amoureux avec son Jésus qu'elle aimait tant. Elle avait une liste « longue de même » de personnes qu'elle pouvait contacter en tout temps telles que Dieu le Père, l'Esprit-Saint, la Vierge Marie, Saint-Joseph et plusieurs autres. Confinée, vraiment !
OH le téléphone sonne, je vous reviens un peu plus tard... à suivre....
Mais je n'ai pas eu qu'un téléphone, continuons... merci de votre patience.
Et que dire de sa liste de gens pour qui elle priait ! Cette liste était tellement longue qu'elle aurait pu entourer la planète tel un ruban de cadeau de fête. Aucune situation de vie ne méritait pas de faire l'objet d'une prière comme par exemple ce condamné à mort dont elle espérait la conversion jusqu'à la dernière minute. Elle a prié aussi pour son père qui souffrait de troubles mentaux espérant ardemment sa guérson. Tous les jours, elle priait pour les soeurs qu'elle côtoyait au Carmel ainsi que pour tous les futurs prêtres afin qu'ils aient la force de continuer leur ministère dans la joie. Aujourd'hui encore, elle a sa liste et notre nom y est inscrit car elle prie sans cesse pour nous malgré les nuages gris gorgés de pluie qui assombrissent notre quotidien.
Même si elle était enfermée dans sa chambre, cela ne l'a pas empêchée de voyager... avion ou pas. Dans sa prière, elle portait des préoccupations qu'il l'amenaient bien au-delà de sa France natale. Elle avait toujours le goût de partir en mission mais malheureusement, la maladie l'avait forcée à rester dans son carmel franςais. Elle a donc commencé à prier pour ses frères et ses soeurs en mission devenant ainsi, par la prière, une missionnaire du coeur. Ce coeur-là en a parcouru des kilomètres et elle n'a jamais déposé ses valises. Aujourd'hui encore, elle fait escale en Chine et en Italie en passant par l'Amérique.
Ah non ! la sonnerie de la sécheuse crie, excusez-moi, je vous reviens plus tard... à suivre.
En revenant de la salle de lavage, la porte sonne. J'ai décidé alors de sortir sur le balcon du rectorat. Un monsieur de me dire : « on revient de voyage, l'église est barrée et je voulais allumer des lampions à Sainte-Thérèse ». Il voulait me donner de l'argent.
Je lui ai répondu sur-le-champ : « Allez sur le site WEB : à la section notre sanctuaire et à l'item faire un don, on nous indique trois faςons de faire ».
Gentiment, je lui ai dit par la suite : cher voyageur : rentrer à la maison.....
Depuis quelques jours, nous sommes bombardés de chiffres et de statistiques. Si vous me le permettez, j'aimerais vous proposer les miens. Si je prie tous les jours pour dix personnes, j'aurai prié pour 3 650 personnes d'ici la fin de l'année. S'il me reste 30 ans à vivre et que je maintiens ma prière de 10 personnes par jour, j'aurai prié pour 109,500 personnes d'ici la fin de ma vie. Si une communauté de 10,000 croyants adopte la « liste des dix », nous aurons prié pour des milliards de personnes dans 30 ans, de quoi changer à jamais la face de notre chère planète. On dit qu'un seul homme ou qu'une seule femme en prière peut toucher le coeur de Dieu et lui faire changer d'idée, imaginez maintenant des milliers de chrétiens en prière. Comme Thérèse, prions sans cesse pour les autres et n'oublions jamais que la prière est comme un rayon de soleil qui perce les nuages gris gorgés de pluie et qui fait apparaître l'arc-en-ciel de l'espoir.
Frère TOC TOC
P.S. On dit que chanter c'est prier deux fois. Alors, chantez, chantez sans cesse la gloire de Dieu peu importe votre voix de canard et peu importe où vous êtes, à la maison, en marchant dehors, à la maison, en marchant dehors, chantez :
ςa fait rire les oiseaux
ςa fait chanter les abeilles,
ςa chasse les nuages
et fait briller le soleil
∗∗∗ La Compagnie créole
JANVIER 2020
Les premiers jours d'une nouvelle année nous amènent à certaines réflexions : qu'est-ce qui va se passer, quels sont les évènements qui vont se produire dans nos vies : qu'ils soient heureux, ou malheureux qui vont nous arriver, quels seront les défis que nous aurons à relever, nos rêves et nos projets et ainsi de suite... La pierre d'assise sur laquelle nous pouvons porter notre réflexion est dans quel esprit ou dans quelle mentalité envisageons-nous cette année !
Enn ce premier de l'An, nous venons d'honorer Sainte Marie, Mère de Dieu. Celle qui s'est abandonnée au projet de Dieu en toute confiance restant unie par la prière. Je nous souhaite de se laisser habiter par la présence maternelle de Marie.
Sainte Thérèse écrivait dans un de ses Manuscrits : = je me suis agenouillé devant la statue de Marie = Eh bien, voilà un geste de dévotion tout simple. Au cours des prochains jours : pourquoi pas regarder une statue de Marie et se laisser impreigner par cette présence de Marie en lui confiant ce que nous portons dans des formules très spontanées.
Amis thérésiens et thérésiennes : enracinons notre quotidien dans l'écoute de la Parole de Dieu et dans la prière. Ainsi, nous vivrons d'espérance, de paix et de sérénité.
Que Dieu vous bénisse avec vos proches au nom du Père, Fils et Esprit-Saint. Amen.
Réjean Lessard, prêtre
Recteur
DÉCEMBRE 2019
Sainte Thérèse écrivait au début de son Manscrit A : c'était l'espérance d'être un jour carmélite qui me faisait vivre. Dès son jeune âge, elle portait cette espérance qui habitait son coeur et son âme. Mes chers amis, au coeur de mon ministère sacerdotal, que de souhaits d'espérance j'entends régulièrement. Devant les parents qui font baptiser leur enfant : j'espère que cet enfant sera en santé et protéger par le Bon Dieu, j'espère que ses parents vont toujours demeurer ensemble.
À une célébration de mariage : nous vous souhaitons beaucoup de bonheur et nous espérons que vous serez heureux. À un anniversaire de mariage : nous vous souhaitons de bien veillir ensemble et nous vous aimons beaucoup.
Nous espérons qu'on va passer le temps des fêtes en famille et qu'il n'y aura pas de mésentente ou de chicanes. J'espère qu'on va commencer la nouvelle année sur le bon pied et ainsi de suite.
Dans une des allocutions, le Pape Francois a cité : l'espérance est la vertu des plus petits... les grands, les nantis ne connaissent pas l'espérance, ils ne savent pas ce que c'est... l'espérance est un risque, pas un confort. Elle ne déçoit pas,elle est sure.
Nous qui sommes en marche vers cette période de Noël, nul doute que nous portons des espérances. L'espérance est porteurse de vie, de lumière et de sens à notre vie humaine et spirituelle. L'espérance exprime une attente, elle n'est fixe pas fixe ou statique.
Que de fois sainte Thérèse a exprimé son grand désir d'aller à la rencontre de son bien-aimé, de son Époux, aller voir Dieu. Elle écrira : toute mon espérance était dans le Bon Dieu seul.
Maintenant, je nous pose cette interrogation : quel est ou quels sont mes espérances pour cette période du temps des fêtes ! Je porte pour vous cette espérance : de prendre un temps de recueillement devant la crèche dans votre église, sanctuaire, cathédrale, basilique ou oratoire seul ou avec vos proches !
Alors, soyez bénis de Dieu et que la Sainte Famille vous protège.
Réjean Lessard, prêtre
Recteur
4 SEPTEMBRE 2019
Nous sommes en période d'effervescence avec la préparation de la Neuvaine 2019. Les membres du comité du Sanctuaire diocésain ont hâte de vous accueillir. Notre thème sera - En marche avec Thérèse -. Nous serons deux prédicateurs : un frère carme fera l'homélie après l'Evangile, pour ma part, je donnerai un enseignememnt thérésien après la communion.
Thérèse écrira : je suis ta soeur, ton amie, toujours, je veillerai sur toi. Nous avons à approfondir la spiritualité de la Petite Voie. je ne sai trop si voous avez déjè lu et médité son poème Vivre d'amour, un amour vécu dans le quotidien composé de joies et d'épreuves avec ses souffrances intérieures et extérieures. Donc, venez marcher avec nous, avec Thérèse. Venez présenter vos intentions personnelles afin que Thérèse intercède auprès de Dieu et elle écrira : -je ferai tomber une pluie de roses sur la terre.
L'animation musicale sera assurée par divers groupes, animateurs et animatrices. Nous aurons la projection d'images au cours des diverses célébrations. une bienvenue particulière aux mouvements les Curcillistes, les équipes de Marguerites, aux Chevaliers de Colomb avec leurs conjointes dont ce sera le Congrès régional.
Cette année, mardi 1er octobre, nous aurons deux célébrations solennelles très spéciales. Nous allons recevoir Son Excellence Mgr Luigi Bonazzi, Nonce apostolique du Canada qui présidera la messe de 10h30. Pour l'animation musicale, une chorale formée de 85 choristes sous la direction musicale de M. Richard Vidal, à l'orgue M. Louis Warren et au violon M. Jacques Lavallée.
Le soir à 19h30, l'abbé Mario Duchesne, Vicaire général du Diocèse de Québec présidera la célébration où nous retrouverons la chorale du matin.
Alors en route et confions à sainte Thérèse notre neuvaine.
Réjean Lessard, ptre
Recteur.
14 JUILLET 2019
Dimanche 14 juillet en la Basilique de Lisieux, France, Mgr Jean-Claude Boulanger présidait la messe solennelle des saints Louis et Zélie Martin (parents de Thérèse), accompagné de concélébrants et d'une foule composée spécialement de familles. Nous savons que le 18 octobre 2015, le Pape Francois a canonisé Louis et Zélie Martin à Place St-Pierre, à Rome. Alors, dimanche dernier, le miraculé Pietro et ses parents provenant de Monza, en Italie, étaient présents.
Je veux attirer votre attention sur un ou deux points de l'homélie de Mgr Jean-Claude Boulanger. Un jour nous aurons l'intégral de son homélie.
Le Pape Francois a canonisé les saints Louis et Zélie Martin, non pas saint Louis et sainte Zélie. Quelles en sont les raisons ! Ce ne sont pas deux personnes qui ont été canonisés mais le couple Louis et Zélie Matin. Leur engagement sacramentel reposait au-delà des finalités du mariage : DIEU PREMIER SERVI. Leur engagement conjugal, familial, communautaire et social a reposé sur des valeurs évangéliques et ecclésiales.
Que dire de leur fécondité, à divers niveaux, qui repose sur ce oui sacramental. Un arbre a toujours besoin de racines pour produirre des fruits, et n'importe quel arbre a beoin d'être renchaussé, de recevoir de la pluie et du soleil.
Alors, mes chers amis, je voulais attirer votre attention et je vous reviendrai avec l'homélie de mgr Boulanger plus.
Prions pour nos familles et confions-les aux saints Louis et Zélie Martin.
Réjean Lessard, ptre
Recteur
JUILLET 2019
En marche avec Thérèse
Tel sera le thème de notre Neuvaine 2019. Oui, être en marche avec Thérèse dans notre quotidien signifie que les actions que je pose s'inscrivent dans la spiritualité thérésienne. Saiinte Thérèse demandait régulièrement la gråce de Dieu pour vivre son quotidien. Il me fait plaisir de vous présenter les sous-thèmes des neuf jours de la Neuvaine.
Jour 1 : Une si belle famille Jour 2 : L'affection dont j'étais entourée
Jour 3 : Ma complète conversion Jour 4 : Une course de géant
Jour 5 : Je sens en moi la vocation de prêtre Jour 6 : Plus d'épines que de roses
Jour 7 : Vous êtes deux fois ma mère Jour 8 : Je ne meure pas, j'entre dans la vie
Jour 9 : Après ma mort
Aux célébrations euharistiques, nous aurons une homélie après l'Évangile donnée par un frère Carme et un enseignement thérésien donné par le recteur après la communion à partir des sous-thèmes de la Neuvaine. Toutes les célébrations auront une animation musicale avec projection sur écran.
Cette année, le mardi 1er octobre, nous aurons deux célébrations solennelles très spéciales. Nous allons recevoir Son Excellence Mgr Luigi Bonazzi, Nonce apostolique du Canada qui présidera la messe de 10h30. Pour l'animation musicale, une chorale formée de 80 choristes sous la direction musicale de M. Richard Vidal avec orgue et violon.
Et le soir, à 19h30, à la demande de Monsieur le Cardinal Gérald-Cyprien Lacroix, nous aurons une célébration d'ouverture du mois missionnaire, présidée par un évêque. L'animation musicale sera la même que le matin avec quelques différences.
Le Pape Francois a demandé que le mois d'octobre soit un mois missionnaire. À chaque jour des activités de ressourcement et de prières seront suggérées en collaboration avec le service de pastorale du Diocèse de Québec. N'oublions pas que sainte Thérèse est Patronne des Missions de l'Église universelle au même titre que saint Francois Xavier.
Heureuse grâce que nous recevrons en ce premier octobre à notre Sanctuaire diocésain.
Je vous invite maintenant à porter dans la prière cet Neuvaine 2019. Et une pluie de roses inondera vos coeurs et vos âmes du 22 au 30 septembre et le 1er octobre fête patronale.
Ensemble pour la missio et soyez bénis de Dieu.
Réjean Lessard, ptre
Recteur
MARS 2019
Nous sommes en période de carême. Le thème proposé nous interpelle à nouveau : Jusqu'où me suivras-tu ! Pendant ces quarante jours, nous serons interpellés de différentes facons pour cheminer dans notre vie spirituelle avant d'entreprendre cette Montée pascale.
Cet appel nous amène à faire confiance à Jésus. Nous avons recu la grâce baptismale. Nous sommes invités à avancer, ne pas craindre et regarder vers l'avant. À vrai dire, nous posons un acte de foi avec Jésus. Soyons assurés de sa grâce.
Les Évangiles du dimanche nous situent Jésus en route. Suivre Jésus jusqu'au désert avec ce que nous vivons et portons intérieurement. D'où l'importance de prendre un moment chaque jour pour méditer, se laisser interpeller par la Parole de Dieu. Osons faire confiance.
Dans ma famille, il y a beaucoup d'acériculteurs. J'ai toujours été étonné des actes qu'ils posent à leurs érablières à chaque printemps. Après avoir entaillé : avoir confiance que l'eau sucrée coulera. Après une cuisson vient le sirop, par la suite : la tire. S'ils continuent, ce sera du beurre d'érable, du sucre mou, du sucre dur et granué. À chaque étape, l'acériculteur fait confiance à la transformation du produit d'érable.
Alors : Jusqu'où me suivras-tu !
Vivons un acte de confiance avec la prière, la parole de Dieu, la méditation au cours de ce Carême. Marchons à la suite de Jésus dans la société et dans l'Église d'aujourd'hui. Demandons à sainte Thérèse qu'elle intercède auprès de Dieu afin que nous ayons la grâce de cheminer et de se transformer spirituelllememnt avec constance et patience.
Soyez béns de Dieu et bonne route.
Réjean Lessard, ptre
Recteur
JANVIER 2019
Il me revient ces jours-ci, les paroles de ce refrain : « Mon Dieu, bénissez la nouvelle année, rendez heureux nos parents, nos amis. Elle est toute à vous et nous est donnée pour mériter le Paradis ». Que sera cette année 2019 ? Certes, nous avons nos attentes, nos rêves, des projets à réaliser, des défis à surmonter, des incertitudes. Arriveront des situations inattendues, des maladies ou autres événements.
Prendre le temps d'offrir notre nouvelle année au Bon Dieu. Toute personne recherche la joie, la paix, la sérénité, la miséricorde. Nous sommes invités à vivre notre quotidien avec le Seigneur. N'hésitons pas à demander à sainte Thérèse qu'elle intercède auprès de Dieu pour demander telle ou telle grâce.
Grâce à de nombreux bénévoles, divers projets sont sur la table pour l'avenir de notre Sanctuaire diocésain avec la Fondation Ste-Thérèse-de-Lisieux et le comité du Sanctuaire diocésain. Nous vous les ferons connaître dans les prochains mois.
Je demande à Dieu de bénir vos familles, vos proches, ceux et celles qui traversent des périodes difficilles en ce temps-ci de l'année. Que la flamme de l'espérance chrétienne vous habite dans vos vies.
Réjean Lessard, ptre
Recteur
SEPTEMBRE 2018
Du samedi 22 au dimanche 30 septembre se vivra la Neuvaine de sainte Thérèse en notre Sanctuaire diocésain. Le thème de cette année est : Un regard nouveau avec sainte Thérèse sur différents aspects de notre vie humaine, familiale, communautaire et spirituelle. La trame de fond est de découvrir comment Thérèse a vécu avec la grâce de Dieu la souffrance, son quotidien, le don de soi, la confiance et autres aspects de notre vie terrestre. Régulièrement, nous ferons appel à la Parole de Dieu et aux écrits thérésiens au cours de ces 9 jours de recueillement et de méditation.
J'aimerais attirer votre attention sur quelques particularités. Dimanche 23 septembre, nous aurons le témoignage d'un couple, victime d'une tragédie sur le chemin de Compostelle, dont la dame est devenue paralysée pour le restant de ses jours. Mercredi 26 septembre, ce sera un enseignement suivi d'une oraison guidée sans eucharistie. Jeudi 27 septembre, le soir, nous accueillerons les équipes de Marguerites qui prient pour les prêtres en présence de la fondatrice internationale Mme Ward de l'Europe. Samedi 29 septembre, à la messe de 16h, nous aurons les Petits Chanteurs de Beauport dont certains choristes feront leur prise d'aube. Et pour clore la neuvaine, dimanche 30 septembre à 16h, nous aurons les Vêpres avec un enseignement sur un écrit de Thérèse.
Lundi 1er octobre : fête patronale de sainte Thérèse-de-l'Enfant-Jésus et de la sainte Face, une messe solennelle sera présidée par Mgr Christian Rodembourg, évêque du Diocèse de Saint-Hyacinthe à 10h30. Et une dernière messe solennelle, à 19h30 qui sera présidée par le recteur.
Alors, mes chers amis thérésiens, nous vous attendons en grand nombre cette année, soyez les bienvenus, venez confier ce que vous portez et vivez intérieurement à sainte Thérèse qui intercèdera auprès de Dieu pour que vous ayez les grâces nécessaires pour vivre votre quotidien dans l'amour, l'abandon et la miséricorde.
Soyez bénis de Dieu.
Réjean Lessard, ptre
Recteur
JUILLET 2018
Jeudi 12 juillet, nous avons souligné le 160ième anniversaire de mariage de Louis Martin et Zélie Guérin. Mgr Jacques Habert, évêque du Diocèse de Séez, a ouvert officiellement une anné Jubilaire dimanche le 8 juillet en la Basilique Notre-Dame d'Alençon.
Louis Martin, né à Bordeaux le 22 août 1823 est un homme de foi et de prière. Il fut horloger à Alençon. Zélie Guérin, née le 23 décembre 1831, fut une habille fabricante du Point d'Alençon. Ils se sont mariés le 13 juillet 1858 à minuit en la Basilique Notre-Dame d'Alençon après s'être marié civilement à 22h à la Mairie.
Neuf enfants sont nés de cette union dont sainte Thérèse-de-l'Enfant-Jésus. Quatre enfants sont décédés en bas âge. Les épreuves et les deuils n'ont pas affaibli leur foi indéfectible par la fréquence quotidienne de l'Eucharistie et la dévotion filiale envers la Vierge Marie.
Louis et Zélie ont été un exemple d'amour conjugal, de foyer chrétien, travailleur, attentif au prochain, généreux envers les pauvres et animé d'un esprit misionnaire. À chaque jour, ils ont incarné cette devise «Dieu premier servi».
Ils ont été béatifiés le 19 octobre 2008 à Lisieux. Premier couple dans l'Église catholique romaine à être canonisé à Rome le 18 octobre 2015.
Je vous invite à intercéder les saints Louis et Zélie pour votre vie de couple qui parfois est semée de difficultées ou d'épreuves. Demander-leur qu'ils fassent signe à Dieu afin que votre amour grandisse d'une façon quotidienne et à demeurer dans la foi afin que vous obteniez les grâces dont vous avez besoin pour vivre votre quotidien.
Saints Louis et Zélie Martin, priez pour nous.
Réjean Lessard, prêtre
Recteur du Sanctuaire diocé